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Vices cachés en immobilier : ce que tout acheteur doit savoir

Publié le 20/08/2025

Acheter un bien immobilier est souvent un projet important, parfois le plus gros investissement d’une vie. Pourtant, même avec une visite soignée, il arrive que des défauts majeurs apparaissent après la signature de l’acte de vente. Ces défauts, non apparents au moment de l’achat, sont ce qu’on appelle des vices cachés. Connaître vos droits et les démarches possibles peut vous éviter bien des tracas.

Qu’est-ce qu’un vice caché ?

Un vice caché est un défaut qui rend le bien immobilier impropre à l’usage auquel on le destine, ou qui diminue tellement son usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis, ou en aurait donné un prix inférieur, s’il l’avait connu. Par exemple : infiltration d’eau, problème de fondation, défauts de toiture, installations électriques dangereuses, ou encore un terrain pollué.

Pour être considéré comme vice caché, le défaut doit être :

  • Non visible lors d’une visite normale

  • Existé avant la vente

  • Grave au point de compromettre l’usage du bien

Quels sont les recours de l’acheteur ?

Si un vice caché est découvert après l’achat, plusieurs options s’offrent à l’acheteur :

  • La négociation amiable avec le vendeur, pour une réduction du prix ou la prise en charge des travaux.

  • La garantie des vices cachés, qui permet de demander soit l’annulation de la vente (résolution), soit une réduction du prix (réduction) devant un tribunal. Cette action doit être intentée dans les 2 ans suivant la découverte du vice.

Les démarches à suivre

Dès que vous suspectez un vice caché, faites réaliser un diagnostic par un expert indépendant (diagnostiqueur, ingénieur bâtiment, géotechnicien). Son rapport est souvent la clé pour justifier votre demande auprès du vendeur ou en justice.

Il est aussi conseillé d’agir rapidement et de ne pas commencer les réparations avant d’avoir consulté un professionnel, sous peine de perdre vos droits.

Comment éviter les vices cachés ?

Pour limiter les risques, voici quelques conseils :

  • Toujours demander les diagnostics techniques obligatoires (amiante, plomb, termites, etc.).

  • Faire réaliser une expertise avant achat pour les biens anciens ou complexes.

  • Vérifier l’historique des travaux et les permis de construire.

  • Se faire accompagner par un professionnel de l’immobilier lors de la visite.


En résumé : les vices cachés peuvent être un véritable piège pour l’acheteur, mais la loi protège vos droits. Mieux vaut être vigilant avant et après l’achat pour éviter les mauvaises surprises, ou savoir comment réagir rapidement en cas de problème.

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