Louer son logement pendant les vacances : mode d’emploi
Avec la montée en puissance des plateformes de location saisonnière comme Airbnb, Abritel ou Booking, de plus en plus de propriétaires choisissent de louer leur logement pendant les vacances. C’est une excellente façon de rentabiliser son bien immobilier tout en gardant une certaine flexibilité. Mais attention : la location touristique ne s’improvise pas. Voici un mode d’emploi complet pour vous lancer dans les meilleures conditions.
1. Vérifier la réglementation locale
Avant toute chose, renseignez-vous sur les règles en vigueur dans votre commune. Certaines grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux imposent des déclarations en mairie, voire des autorisations spécifiques pour louer en meublé touristique.
Dans les zones tendues, vous êtes limité à 120 jours par an pour la location de votre résidence principale. Pour une résidence secondaire, des démarches de changement d’usage peuvent être nécessaires.
2. Choisir la bonne plateforme et fixer le bon prix
Chaque plateforme a ses spécificités :
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Airbnb est la plus populaire, simple à utiliser et très flexible.
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Abritel attire plutôt les familles ou les locations plus longues.
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Booking est performant pour les séjours très courts, mais plus professionnel dans son approche.
Analysez les prix pratiqués dans votre quartier pour calibrer votre tarif à la nuitée. N’oubliez pas de prendre en compte les frais de ménage, les commissions de la plateforme, et les charges.
3. Préparer son logement
Un logement de location doit être propre, fonctionnel et accueillant :
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Fournissez du linge propre, du savon, du papier toilette.
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Assurez-vous que tout fonctionne (wifi, électroménager, serrure…).
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Ajoutez une touche personnelle : guide de la ville, carte des restaurants, petit mot d’accueil.
Une bonne présentation = de bonnes notes, et donc plus de réservations.
4. Déclarer les revenus et anticiper la fiscalité
Les revenus issus de la location saisonnière doivent être déclarés aux impôts dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Des abattements fiscaux peuvent s’appliquer, notamment en régime micro-BIC (50 %).
Il est aussi conseillé de souscrire une assurance spécifique ou de vérifier que votre multirisque habitation couvre la location courte durée.